Le quatuor culte torontois Luge tisse la danse à travers son tourbillon incessant de déni de genre. Chaque membre apporte son propre goût et son propre timbre, où « what-if » découpe la structure des chansons en une pâte malléable, toujours frétillante de riffs percutants. Leur mélange adolescent de curiosité et d'audace perdure depuis la création de Luge en 2015. Ils continuent de plonger dans des territoires sonores inexplorés, ne laissant aucune inspiration inexploitée et avec le talent nécessaire pour y parvenir. Leur son ne connaît aucune limite, ne craignant que la question impie d'un collègue : « Quel genre de musique joues-tu ? »
La batterie de Luca Caruso-Moro et la basse de Cameron Fraser forment le mélange infiniment épicé de Luge, s'intégrant à une topographie quadrillée et projetant des grooves lourds et complexes droit dans la tête. La guitare pétillante de Tobias Hart s'affole sur le virus dance dans une matrice de clics saturée d'aigus, qui s'illumine parfois juste assez pour vous apporter les riffs nécessaires et les lignes qui vous guident. Enfin, dans ce chaos, Kaiva Gotham arrive juste à temps pour dompter ces rythmes discordants qui menacent de disparaître. Gotham apporte des refrains qui déchirent la chair. Sa voix et son synthé détiennent tous deux la clé du mystère de Luge ; prions pour qu'elle vous laisse entrevoir la réponse.
Luge
